Avec YADÉWATTS, Rosie Volt se rêve en diva polyglotte,

polyphonique et polymorphe !

Convaincue que la voix est un jouet dont le champ des possibles est infini, elle rêve de chanter seule à plusieurs ! Mais comment faire sinon avec une machine à faire des loopings ? Avec la superposition des voix, Rosie Volt se dédouble et se multiplie. Dès les premières notes tout lui échappe, les accidents s’enchaînent suivis de prouesses pour survivre à l’échec. Elle se meut et s’émeut, composant sous nos yeux avec sa machine infernale, presque malgré elle.

Face au tumulte de ses conflits intérieurs, cette cantatrice en quête de gloire, perd les pédales, se loope et ses maladresses deviennent des virtuosités. Inspirée de ses plus grandes idoles (La Callas, Nina Hagen, Dalida,…) et d’une multitude de cultures musicales, elle «divagabonde». Et perdue au milieu de ses « moi » et de ses émois, résonnent ses polyFolies ! C’est l’arche de Noé, la Balade des iodlers, le staccato du cœur, la Rock Latitude, la chevauchée des Genkiries, la symphonie des émotions et le decrescendo de l’égo ! Rosie Volt entre en scène telle une star et en sort comme une enfant. Le spectateur voyage dans son Odyssée farfelue, fébrile et fêlée et n’en ressort pas indemne.